Le vieillissement de la population française est une réalité démographique incontournable, avec des conséquences majeures sur la société, l’économie et les politiques publiques. Face à ce défi, Marie-Anne Montchamp, directrice générale de l’OCIRP et partenaire de l’Institut de la Protection Sociale (IPS), plaide pour une refonte en profondeur du modèle de financement de la perte d’autonomie.
Le vieillissement : un défi structurel
Alors que la France s’apprête à voir le nombre de personnes âgées croître de manière significative, la question de la prise en charge de la perte d’autonomie devient centrale. Ce défi n’est pas uniquement français, mais mondial. Pour Marie-Anne Montchamp, il est crucial d’anticiper les effets de cette transition démographique en adaptant nos politiques publiques, à l’image des mesures ambitieuses prises pour la transition écologique.
La 5e branche de la Sécurité sociale : un pas important, mais insuffisant
La création de la 5e branche de la Sécurité sociale en 2020 marque une avancée majeure en reconnaissant l’autonomie comme un enjeu de protection sociale à part entière. Toutefois, selon Marie-Anne Montchamp, les ressources actuelles de cette branche restent en deçà des besoins réels. Il est donc nécessaire de repenser les mécanismes de financement pour répondre durablement aux défis posés par le vieillissement.
Explorer de nouvelles sources de financement
Le modèle actuel, basé sur les cotisations sociales et la fiscalité, atteint ses limites. Marie-Anne Montchamp propose de s’orienter vers un modèle systémique intégrant des solutions innovantes, notamment par la mobilisation de l’épargne individuelle et collective. L’idée est de créer des dispositifs incitatifs permettant d’orienter l’épargne des Français vers le financement de la perte d’autonomie, tout en prévoyant des mécanismes de solidarité pour les plus modestes.
Le virage domiciliaire : un enjeu sociétal majeur
La majorité des Français souhaite vieillir à domicile. Pour répondre à cette aspiration, il est essentiel de développer une offre de services adaptée, impliquant des acteurs publics, privés et associatifs. L’attractivité des métiers du grand âge, le soutien aux aidants et la réduction du reste à charge sont autant de leviers à activer pour réussir ce virage domiciliaire.
L’IPS, un acteur engagé aux côtés de ses partenaires
En tant que partenaire de l’OCIRP, l’Institut de la Protection Sociale partage la conviction que le financement de l’autonomie doit être repensé de manière globale et innovante. Nous vous invitons à découvrir l’intégralité de l’entretien avec Marie-Anne Montchamp sur Previssima pour approfondir cette réflexion essentielle.
Agissons ensemble pour bâtir la société du bien-vieillir et de l’autonomie.