Quelles mesures pourraient impacter la réglementation en matière de protection sociale ?
Quelques 2 milliards d’euros de baisse d’impôts pour les classes moyennes en 2025
« Au cœur du gouvernement je souhaite qu’il y ait justement un travail ardent pour aller plus loin, pour reconnaître cela, pour donner plus de dynamique aux carrières, pour permettre de mieux gagner sa vie par le travail, avec l’adaptation de nos dispositifs fiscaux et sociaux, mais aussi avec des négociations dans certaines branches pour que la dynamique salariale soit au bout des efforts », a développé Emmanuel Macron.
« Dès cette année, le gouvernement aura à tout faire pour que le travail paie mieux* a ensuite insisté le président de la République en réponse à une question posée sur ce thème. Il s’agit de poursuivre le travail « pour que notre fiscalité et nos cotisations sociales permettent de mieux accompagner, d’abord ceux qui reviennent au travail, mais aussi les Français qui sont au SMIC et un peu au-dessus du SMIC parce que sinon on a une trappe à bas salaire dans notre pays », a-t-il expliqué. Rappelons que les économistes Antoine Bozio et Etienne Wasmer avaient été missionnés par le gouvernement précédent sur la question de l’articulation entre salaires, coût du travail et prime d’activité.
Une amplification du partage de la valeur ajoutée
« On a commencé à le faire, on a 9,5 millions de nos compatriotes qui ont touché les fameuses primes et le partage de la valeur ajoutée, on va aller plus loin », a-t-il indiqué sans donner davantage de précisions.
« On aura dans notre trajectoire financière 2 milliards d’euros de baisse d’impôts sur nos compatriotes qui sont dans ces catégories en 2025 », a aussi affirmé le président de la République
« Le gouvernement reviendra sur le détail de la mesure », a-t-il indiqué.
En mai dernier, le président de la République, Emmanuel Macron, avait promis « deux milliards d’euros de baisse d’impôts à (…) ces Françaises et les Français qui travaillent dur, qui veulent bien élever leurs enfants et qui, aujourd’hui, parce que le coût de la vie a monté, parce que la dynamique des salaires n’est pas toujours là, ont du mal à boucler la fin du mois. « Une promesse qui n’avait pas pu être inscrite dans la loi de finances pour 2024 dans un contexte très contraint pour les finances publiques
Un « acte 2 » de la réforme du marché du travail
Le président de la République s’était donné au début de son second quinquennat pour objectif l’atteinte du « plein emploi » en 2027, soit un taux de chômage à 5 %, contre 7,4 % actuellement.
Emmanuel Macron a annoncé hier un « acte Il de la réforme du marché du travail » avec des « règles plus sévères » en cas de refus d’une offre d’emploi et un « meilleur accompagnement des chômeurs.
Ainsi, il y aura des règles plus sévères quand des offres d’emploi sont refusées et meilleur accompagnement de nos chômeurs par la formation, mais aussi l’accompagnement à l’emploi sur des choses très concrètes comme le logement ou les transports », a-t-il ajouté
Vers une nouvelle loi pour « la croissance, l’activité et les opportunités économiques « neuf ans après la « loi Macron » de 2015
« Nous mettrons fin aux normes inutiles, il y a encore trop de complexité qui décourage les entrepreneurs, les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les artisans, les maires, ceux qui
« font », a souligné Emmanuel Macron. « Ces complexités bien souvent, protègent des rentes, des statuts, des situations établies et nous ne pouvons plus nous le permettre. C’est pourquoi je demande au gouvernement de supprimer des normes, réduire des délais, faciliter encore les embauches augmenter tous les seuils de déclenchement d’obligations. » a ajouté le Président de la République. Bercy planche depuis l’automne 2023 sur des mesures de simplification pour les entreprises.