La fondation Terra Nova a publié fin avril 2016 un rapport intitulé « Retrouver le sommeil, une affaire publique« , abordant les conséquences multiples d’un sommeil de bonne ou mauvaise qualité.
De manière large, les coûts directs et indirects d’un sommeil de mauvaise qualité sont estimés à plusieurs milliards d’euros. Dans le seul domaine de l’entreprise, l’employeur supporte 88 % des coûts indirects de l’insomnie (soit 233 euros par an par salarié), du fait de la hausse de l’absentéisme et de la perte de productivité.
Pour aboutir à cette conclusion, Terra Nova s’appuie sur une compilation de travaux anciens et notamment une étude concluant que « les insomniaques présentaient deux fois plus d’absentéisme que les bons dormeurs ».
Concernant les PME, les besoins des dirigeants sondés sont criants : « 48 % des dirigeants déclarent souffrir d’un sommeil de mauvaise qualité, dont 23 % présentent une somnolence avérée, voire sévère (7 %) durant la journée. Parallèlement, 30 % d’entre eux déclarent avoir des difficultés à demeurer éveillé pendant la journée. «
Cette situation aurait un impact sur les entreprises, à la fois en termes de management (irritabilité accrue) et d’efficacité (difficulté à anticiper les besoins futurs de l’entreprise).
L’insomnie engendre également des coûts plus directs sur le système de santé notamment. Ces coûts directs étaient déjà il y a 20 ans estimés à plus de deux milliards de dollars en France (1,75 milliard pour les consultations externes et 310 millions pour les traitements médicamenteux de l’insomnie).
Vivement le week-end pour se faire une bonne grasse matinée et ensuite une petite sieste !