La place de la santé dans le débat public et électoral à l’approche de l’élection présidentielle de 2017 est quasi inexistante.
Pourtant 55 % des Français et 61 % des patients estiment que les propositions santé influenceront leur vote (Sondage Odoxa)
Selon le sondage Odoxa publié en novembre 2016, les Français, les patients et les médecins sont respectivement 55 %, 61 % et 35 % à affirmer que les propositions que feront les candidats sont susceptibles d’avoir un impact au moment de leur vote.
La France est le pays où les citoyens ont le plus fort sentiment d’un désintérêt (76 %) des débats politiques pour les questions de santé et d’assurance maladie alors qu’au Royaume-Uni, le service de santé est souvent (72 %) évoqué dans les débats électoraux.
Notons dans le même temps que les Français sont les plus nombreux à désigner leur système de santé comme étant le meilleur (67 %) parmi ceux de 5 pays européens.
De fait, des débats à l’occasion de la primaire de la droite et du centre, les Français retiennent que l’on va réduire les dépenses. Et tout naturellement parce qu’on va réduire les dépenses, ils se disent que l’on se dirige vers une baisse de qualité.
Interrogés sur l’appréciation portée sur les professionnels de santé comparativement à d’autres professions, les Français réservent un triomphe aux infirmiers avec 95 % de bonne opinion, aux médecins généralistes (89 %) et aux pharmaciens (83 %), suivis des médecins spécialistes (81 %).
À une question posée aux patients sur le niveau de satisfaction dans leurs relations avec l’hôpital, 88 % des patients en sont satisfaits.
Cependant, quand on les interroge, les Européens sont moins convaincus que le rang de la France soit si flatteur.
Les Français surestimeraient-ils l’efficacité de leur système ?