D’après un rapport du ministère de la Santé, les ressources de notre protection sociale sont constituées aux 3 / 4 de cotisations employeurs et de prélèvements sur les salaires.
Les ressources de la protection sociale en France ont représenté 711 milliards d’euros en 2013.
Elles proviennent en priorité des cotisations sociales liées à l’emploi salarié (elles représentent 440 milliards d’euros et pèsent à elles seules 61,9 % des ressources totales) aux travailleurs indépendants, aux régimes de la mutualité et prévoyance, etc.
Par ailleurs, elles sont issues des impôts sur les produits et la production, sur le revenu et le patrimoine, la contribution sociale généralisée (CSG), les taxes affectées.
Enfin, la protection sociale est financée par l’État et les collectivités locales.
Ce poids des prélèvements sur le travail explique pour une large part la fragilité de notre système dans un contexte de chômage durable et croissant.
Ne serait-il pas temps enfin de repenser en profondeur le financement de notre protection sociale pour qu’il repose moins sur le travail ?