Au 1er janvier 2016, la déclaration sociale nominative doit être généralisée.
Sauf que face au faible engouement, le GIP-MDS et le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables cherchent à mobiliser les déclarants.
Dans une déclaration récente, le président du groupement d’intérêt public Modernisation des déclarations sociales (GIP-MDS) a fait valoir que « les délais pour le passage à la DSN sont terriblement tendus ».
Pour éviter tout problème grave, il cherche à mobiliser les différentes parties prenantes car à un peu plus de 12 mois du lancement général, le succès de l’opération est loin d’être assuré.
Il faut dire que les entreprises volontaires n’ont pas été légion, même si quelques grandes entreprises s’y sont lancées.
Pour accélérer le mouvement, le Conseil supérieur invite les experts-comptables à s’y mettre également.
Le congrès annuel de la profession qui s’est tenu début octobre à Lyon a permis de fixer l’objectif de faire entrer plusieurs dizaines de milliers d’entreprises clientes d’experts-comptables dans la DSN dans les 6 prochains mois.
Pour les cabinets, c’est un chantier important en termes d’organisation car il conduit à dématérialiser la relation sociale avec les entreprises. Le passage au numérique permettra de réaliser des économies mais nécessitera au départ des investissements pour organiser la collecte des informations.
Cette évolution aura aussi un impact sur la montée en compétences des collaborateurs dont le travail est aujourd’hui focalisé sur la paie
La date butoir du 1er janvier 2016 sera-t-elle tenue ?
Rien n’est moins sûr vu l’ampleur du chantier.
Mais ce qui est certain, c’est que le GIP-MDS s’est donné les moyens de ne pas revivre les dysfonctionnements du régime social des indépendants (RSI).
Dans 15 mois on pourra dire si le pari est tenu.