La journée de solidarité, ce n’est pas rien !

En 2016, la journée de solidarité, devrait rapporter 2,29 Md€,

Initialement fixée au lundi de Pentecôte, cette journée fut conçue sous le Gouvernement Raffarin pour aider au financement des personnes dépendantes.

La journée de solidarité fut instaurée en 2004 pour financer une meilleure prise en charge des personnes en perte d’autonomie. En contrepartie de cette journée travaillée mais non payée, les employeurs – publics et privés – versent à la CNSA une contribution de 0,3 % de la masse salariale (ce montant correspondant au surcroît de valeur ajoutée d’un jour de travail).

Les revenus du capital (0,3 % des revenus des placements et des revenus du patrimoine) y sont également soumis.

Depuis le 1er avril 2013, la CSA est étendue aux retraités. Cette taxe assise sur les pensions de retraite, d’invalidité ainsi que sur les préretraites étend l’effort de solidarité aux retraités assujettis à l’impôt sur le revenu.

La CNSA est chargée de la gestion de cette contribution de solidarité autonomie (CSA).

La CNSA a annoncé que le produit de cette contribution de solidarité autonomie (CSA) allait être redistribué de la manière suivante :

  • 1,375 Md€ au bénéfice des personnes âgées, répartis comme suit :
    • 458,40 M€ aux conseils départementaux pour le financement de l’APA,
    • 918,80 M€ aux établissements et services médico-sociaux accueillant ce public.
  • 916,8 M€ seront alloués pour les personnes handicapées :

Depuis son instauration en 2004 et jusqu’en 2016, la journée de solidarité a rapporté 28 Md€.

Cela représente déjà un bel effet en faveur des plus fragiles, même si de nombreux efforts restent à faire à destination de ceux qui méritent le plus de protection de la part de nos concitoyens.

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