Fin juillet 2016, la commission européenne a lancé une consultation publique sur un potentiel régime européen pour des plans de retraite individuels.
Cette enquête qui doit s’achever fin octobre 2016 doit permettre à la Commission d’évaluer l’opportunité d’une action législative afin d’instaurer des produits européens de retraite individuels.
A l’heure des taux bas et de leur impact ravageur sur l’épargne retraite, on peut se demander si l’initiative est opportune.
Pour la Commission, l’objectif de la consultation publique est d’identifier les obstacles potentiels aux plans de retraite individuels et de recueillir des avis sur la manière d’aborder ce sujet.
Dans le cadre du plan d’action pour une Union des marchés des capitaux (UMC), la Commission veut évaluer l’opportunité d’une action législative afin d’établir des produits européens de retraite individuels. Selon elle, « augmenter les investissements dans les plans de retraite individuels contribue à créer une Union des marchés de capitaux plus forte, grâce à une augmentation des fonds disponibles pour financer l’économie ».
L’objectif de cette consultation publique est d’identifier les obstacles potentiels aux plans de retraite individuels et de recueillir des avis sur la manière d’aborder les défis associés. Elle devra également aider la Commission à analyser l’opportunité d’établir un régime européen de retraite individuelle. « À cette fin, les particuliers (citoyens, retraités, étudiants) et autres parties prenantes (entreprises, associations représentatives, autorités publiques) sont appelés à se prononcer sur une éventuelle action de l’UE afin d’offrir des plans de retraite individuels simples, abordables, transparents et offrant de meilleurs rendements », conclut-elle.
Cette consultation est intéressante sur le principe.
Mais avancer de manière volontariste sur ce sujet est-il opportun quand on connait tous les périls bien plus importants auxquels l’Europe est actuellement confrontée ?
Quand le navire est menacé, tout l’équipage est sur le pont.
Mais il n’a rien à faire dans le carré des officiers à astiquer les couverts…